Des visages derrière la recherche avec François Gillet

30 janvier 2023 par
Des visages derrière la recherche avec François Gillet
SynHERA, Déborah TOUSSAINT

L’édition 2025 d’InnoGO a rassemblé un public nombreux autour des technologies innovantes au service de la santé. Chercheur·e·s, entreprises, partenaires institutionnels… tous étaient présents pour une après-midi placée sous le signe du dialogue et des opportunités.

L’objectif de cette édition ? Explorer les solutions qui transforment les pratiques médicales et renforcer les passerelles entre le monde académique et les acteurs du terrain.

Des interventions inspirantes et ancrées dans le réel

🔹 VR SPARX – Stéphane Grade

L’histoire de VR SPARX a montré comment une idée issue de la recherche appliquée peut devenir une solution concrète, utilisée pour former les équipes à la gestion de situations d’urgence. Une intervention percutante, illustrant parfaitement la valeur du transfert d’innovation.

🔹 BioWin & NCP Brussels – Thierry Ferain et Marie-Elisabeth Colin

Leur intervention a permis de clarifier les nombreuses possibilités de financement existantes. Une ressource précieuse pour les équipes souhaitant structurer ou accélérer leurs projets.

🔹 CHC Groupe Santé – Dr Philippe Olivier

Avec un discours clair, illustré d’exemples concrets, il a montré comment la donnée redéfinit la pratique médicale : meilleure coordination, décisions plus rapides, outils plus performants. Une intervention unanimement saluée pour sa profondeur et son pragmatisme.

La richesse du réseau SynHERA à l’honneur

Les chercheur·e·s du réseau ont également présenté leurs travaux à travers une série de pitchs. De nombreuses discussions se sont poursuivies autour des stands, preuve de l’intérêt et du dynamisme de la communauté.

Pour La HEPH - Condorcet :

John Rivière (ACCrocHE)

​Anthonin Demarbaix (PulseMirror3D)

​Jean Denis Vandamme (SynDigitalPro)

Pour l'ECAM : Edouard Auvinet (CERTIF VR)

Pour la HELMo :

​ Rachel Dobbelstein & Frederic Oprenyeszk (MIBREAST)

​ Régine Merlo & Nicolas Simar (IA4EBP)

Pour la HE Vinci :  Nicolas Audag (MANIV-DIBH)

Pour la HEPL :

​ Stéphane Grade (VR SPARX)

​Isabelle Klinkenberg & Nicole Nihant (ALAFERM)

Pour la HELHa : Stéphanie Eggermont et Charlotte Allard (EKIN)
Pour la HELMo et la HEPL : Sonia E.,Marie-Hélène Straeten, Florence Quesada Calvo & Reynders Célia (VR Diagnostix)

Une édition portée par l’échange et la collaboration

Cette édition l’a confirmé : lorsque les expertises se rencontrent, les idées circulent… et se transforment en projets concrets.

Merci à toutes et tous pour votre participation.

Merci enfin à Arnaud Stiepen pour sa modération et son énergie.

📸 Revivez l’événement en images : https://lnkd.in/eayzBhyv

✨ Nous vous donnons déjà rendez-vous pour la prochaine édition d’InnoGO !

Qui sont les chercheuses et chercheurs de notre réseau ? Quels sont leurs expertises et leurs domaines de prédilection ? Comment sont-elles et ils devenu.e.s chercheur.e.s ? Ces questions, nous y répondons à travers notre toute nouvelle rubrique : "Des visages derrière la recherche". Et pour commencer cette chronique, c'est François Gillet, chercheur au C.É.R.I.S.È.S, Centre d'études et de recherches sur les interventions socio-éducatives de la HE2B, qui a accepté de répondre à nos questions. Découvrez son interview !

 

Pouvez-vous résumer votre parcours de recherche ? 

"J’ai commencé mon parcours professionnel comme musicien puisque je suis diplômé du Conservatoire royal de Liège. C’est au sein du Centre de Recherches Musicales de Wallonie, attaché au Conservatoire que j’ai fait mes premiers pas de chercheur. Il s’agissait de recherche artistique. Ensuite, je me suis orienté vers les sciences de l’éducation. Après l’obtention de mon master en sciences de l’éducation, j’ai d’abord travaillé comme éducateur spécialisé, puis comme formateur à la HE2B. Avec quelques collègues, nous avons remarqué qu’il nous manquait d’études solides et de données scientifiques par rapport à ce métier, à l’époque, peu connu et peu exploré. Nous avons donc créé une unité de recherche (C.É.R.I.S.È.S) autour de l’idée de l’intervention socio-éducative et ensuite du travail social en général". 

Quelle est la spécificité de la recherche que vous réalisez ?

"Je suis spécialisé dans la recherche-action qui consiste à intégrer l’ensemble des acteurs (par exemple : chercheur.e.s, formateur.ice.s,  professionnel.le.s de terrain, personnes bénéficiaires de services sociaux, décideurs…) dans toutes les étapes du projet de recherche. C’est un vrai défi que d’amener ces différents acteurs en synergie, à prendre part à une recherche depuis le montage du projet jusqu’à la diffusion des résultats. Mais c’est une composante fondamentale de la recherche-action, qui mobilise un travail éthique en profondeur".

Quels sont vos domaines d’expertises ?

"Dans le domaine de la recherche artistique, il s’agit de la recherche de nouveaux sons et de nouvelles formes de pédagogie musicale. Dans le domaine de l’éducation, tout ce qui concerne le métier d’éducateur spécialisé avec des expertises plus spécifiques sur la qualité du geste professionnel, l’interculturalité, l’éthique, la médiation communautaire, le travail social international, les métiers du social, la prévention de la violence, le développement social durable et le développement du pouvoir d’agir".  

Le projet de recherche dont vous êtes le plus fier ? 

"Il y en a beaucoup, mais si je devais en choisir un, ce serait un projet récent nommé « Interpro ». Il s’agit d’un projet Erasmus+ mené sur trois années avec la France, le Portugal, le Canada et la Bulgarie. Cette recherche consiste à analyser la façon dont différents corps de métiers (exemple : social, médical, juridique, éducatif…) parviennent à s’articuler dans les prises de décisions. A terme, l’objectif est de produire une mallette pédagogique à destination de ces professionnels". 

Comment se déroulent les interactions entre votre institution et SynHERA ? 

"Très honnêtement, je suis très heureux que SynHERA existe. Avant que SynHERA n’apparaisse, on avait l’impression d’être des personnes à part, la recherche en Haute École était alors encore peu connue. SynHERA nous a donné la légitimité dont nous avions besoin. De plus, il s’agit d’un organisme qui nous aide et apporte des réponses à nos questions".

Qu’est-ce qui vous donne du baume au cœur dans votre travail ? 

"J’aime beaucoup participer aux programmes internationaux et leurs réunions de partenariats sont toujours étonnantes. Il y a des échanges qui m’ouvrent et m’enrichissent l’esprit".

Des visages derrière la recherche avec François Gillet
SynHERA, Déborah TOUSSAINT 30 janvier 2023
Partager cet article

Partagez sur les réseaux sociaux

Tags
Archiver