​1. Pouvez-vous résumer votre parcours en quelques lignes ?

J’ai un parcours assez atypique. J’ai d’abord effectué des études d’ingénieur civil en électromécanique, tendance aérospatiale à L’ULiège. J’ai en effet toujours été attiré par le ciel et l’espace. A la sortie de mes études, j’ai travaillé quelques années au Centre Spatial de Liège (CSL), où je participais aux tests de satellites, notamment dans le domaine des vibrations. Cependant, mon attrait pour l'aviation m'a finalement poussé à devenir pilote de ligne, travaillant successivement pour les compagnies Citybird et TNT. Cela m'a offert des opportunités de voyages mémorables et une expérience enrichissante.

Par la suite, j'ai choisi de revenir à mon domaine d'origine en occupant des postes d'ingénieur en bureau d’études chez SONACA puis chez Safran Aero Booster, tout en partageant ma passion pour l'enseignement en tant que professeur invité à la HEPL.

Ensuite, j’ai eu l’opportunité de mettre sur pied avec mes collègues de la HEPL, une nouvelle section d’ingénieur industriel en électromécanique, section génie mécanique et aérotechnique. Très vite, mon attrait pour le domaine de la Recherche s’est manifesté et

afin de me spécialiser, j’ai effectué un doctorat en vibrothermographie dans la thématique des essais non destructifs et  mené à bien deux projets de Recherche : le projet First HE « VIBTHERM » et le projet WIN²WAL « INDTHERM ».

2. Quels sont vos domaines d’expertise ?

Mon expertise englobe divers domaines, notamment les vibrations, les éléments finis et la propulsion aéronautique, que j'enseigne en Haute École. Cependant, ma spécialisation principale, qui a marqué essentiellement l'ensemble de ma carrière est le domaine des vibrations, particulièrement dans le contexte des structures aérospatiales et aéronautiques. Cette thématique a constamment rythmé mes activités, que ce soit lors de mon travail au CSL, dans mes cours ou dans mes recherches.

3. Qu’est-ce qui vous séduit dans la recherche appliquée ?

Je pense que ce qui me plait dans la recherche, c’est qu’elle me permet avant tout de satisfaire ma curiosité intellectuelle en explorant de nouveaux concepts. J’aime découvrir de nouvelles choses et résoudre des problèmes qui à priori semblent complexes. De plus, la recherche m’offre des opportunités d’évolution en me permettant d’acquérir de nouvelles compétences et de rester à jour dans le domaine qui m’intéresse.

4. Le projet de recherche sur lequel vous travaillez en ce moment ?

Je viens de finaliser le projet WIN²WAL « INDTHERM ».  Ce projet vise à mettre au point une méthode d'essai non destructif novatrice pouvant potentiellement remplacer, dans certaines situations, les techniques traditionnelles telles que le ressuage ou la magnétoscopie, qui sont connues pour leur impact environnemental néfaste.

5. Comment collaborez-vous avec SynHERA ?

SynHERA m’a accompagné du début à la fin de mes projets de recherche, lors de toutes les réunions avec les partenaires du projet, académique ou industriel. Mais la collaboration qui m’a été la plus utile, c’est le support pendant l’écriture du dossier de demande de financement. La contribution de SynHERA se distingue par la capacité à fournir un avis éclairé externe sur le dossier, mettant en lumière les lacunes ou les points manquants de manière directe et précise.

6. Quel est l’impact que vous désirez avoir sur la société à travers votre recherche ?

Avoir un impact sur la société est un bien grand mot. Mon objectif est plutôt de rester en phase avec les besoins réels des entreprises, afin de transmettre ce savoir aux étudiants ingénieurs industriels à travers les cours que je dispense. En contribuant à leur formation, je souhaite les préparer de manière efficace pour répondre aux défis concrets du monde professionnel.

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